L’Information Dentaire consacre un nouvel article sur l’éclairage LED.
« Concevoir un éclairage LED sécurisé et adapté à son exercice : ID n°25/98 de juin 2016″
L’éclairage artificiel, particulièrement à LED, a des incidences psychobiologiques à ne pas sous-estimer. Un éclairage adapté, performant et reposant d’une salle de soin doit donc se concevoir en conséquence.
Extraits :
La plupart de nos a priori sont le plus souvent erronés…
- Un scialytique trop puissant nuit à la bonne vision : la pupille se ferme, ce qui diminue la définition de l’image
- à l’instar d’un cliché radiologique, trop de contraste sature l’œil. Uniformité est le maitre mot pour l’éclairage de la salle de soin et la tâche lumineuse du scialytique.
- 6500K n’est pas le critère de la lumière du jour. C’est la régularité et l’équilibre de son spectre qui la définissent. L’illuminant D65 en est sa représentation normative.
- La configuration intérieure est à prendre en considération dans la conception de son éclairage : architecture, lumière extérieure, volume de la pièce, décoration interfèrent et doivent être pris en compte.
- Selon les actes, le besoin de lumière est différent. La puissance et la couleur de la lumière sont à moduler en fonction des exigences de vision
L’éblouissement est essentiellement provoqué par les bleus HEV. Ces bleus HEV, toxiques, sont dominants dans les LED, contrairement à l’halogène. À éclairement égal, un luminaire à LED est nettement plus éblouissant que l’halogène. Il est donc primordial de réduire la part du bleu, donc la température de couleur des LED. La part de bleu HEV baisse en effet d’un tiers entre une LED 6500K et une LED 5000K !.
► Lire l’article complet :