Pionnière et lanceuse d’alerte dès 2010,
Degré K informe inlassablement les chirurgiens-dentistes du risque d’accélération de vieillissement de l’œil lié à la toxicité des LED blanches. Ce qui, à ce jour, constitue une démarche unique.
Au moment où l’ANSES – autorité compétente en matière de sécurité sanitaire – publiait en 2010 un rapport alarmant sur les risques de vieillissement accéléré de l’œil, liés à l’utilisation des LED blanches, Degré K proposait déjà des scialytiques à LED, exempts de risque, puis des plafonniers LED sécurisés.
En septembre 2016, l’ANSES publie un « digest » de la problématique dans lequel elle confirme le risque d’effet photochimique de la lumière bleue des LED, et juge inadaptée la norme EN62471 relative à la sécurité photobiologique pour certaines populations à risque :
« l’Anses recommande d’adapter la norme NF EN 62 471 relative à la sécurité photobiologique des lampes aux spécificités des LED et de prendre en compte les populations sensibles et les personnes particulièrement exposées »
Les chirurgiens-dentistes, particulièrement exposés tout au long de leur activité à un éclairage intense, font partie des populations à risque : ils se doivent donc d’être particulièrement attentifs à la prévention du risque pour leurs yeux. L’agence insiste particulièrement sur le fait que :
« le risque d’effet photochimique est associé à la lumière bleue et son niveau dépend de la dose cumulée de lumière bleue à laquelle la personne a été exposée ».
Ses conséquences sont un vieillissement accéléré de l’œil : iris délavé, cataractes et DMLA. Elles sont observées chez les marins, exposés à longueur de temps à la réflexion du ciel bleu sur la mer. Les chirugiens-dentistes sont exactement dans les mêmes conditions : ils subissent une forte réflexion d’une lumière très blanche et intense sur les dents, instruments et plans de travail. Les LED conventionnelles à 6500K sont en effet des sources très éblouissantes dont la part de bleu dans leur spectre est très importante.
La mécanique du phénomène est assez facile à comprendre : notre système visuel (oeil/cerveau) voit très bien les verts/jaunes –couleurs du végétal les plus présentes dans la nature qui nous a façonnés au cours de l’évolution–, mais très mal les bleus et les rouges. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui les gilets de sauvetage sont jaunes.
De ce fait, notre cerveau règle l’ouverture de la pupille en fonction de ces verts/jaunes. Comme les LED blanches ont un spectre dans lequel il y a beaucoup plus de bleu que de vert/jaune, la pupille ne se rétracte pas assez et une intense surexposition au bleu est induite, 2000 heures par an…
Ce risque, quoi qu’essayent de s’en affranchir commodément d’autres fabricants, est très présent. Selon l’ANSES, la norme NF EN 62471 dont ils se prévalent ne serait pas adaptée à la LED et il conviendrait de l’adapter.
Il suffit, pour s’en faire une certitude, de lire article de l’ANSES à ce sujet.
Entreprise française spécialiste des applications luminotechniques pour le dentaire, Degré K est à l’origine de nombreuses innovations. Son fondateur est expert international AFNOR et ISO pour l’éclairage dentaire.