C’est la « couleur apparente » d’une lampe convertie en degrés Kelvin (°K), par référence au corps noir de Plank chauffé jusqu’à ce qu’il produise la même lumière :
- Une lumière « chaleureuse » jaune-rouge a une température « basse » de 3000 °K et moins.
- ne lumière « blanche » bleu-violet a une température « élevée » de 4000 °K et plus, assimilable à la couleur de la flamme d’un bec de gaz.
La température de couleur indique sous quelle nuance la source lumineuse apparaît à l’œil.
Plus simplement la couleur apparente d’une source lumineuse varie du rouge orangé d’un soleil couchant (2000 K) au blanc bleuté d’un ciel boréal (10000 K).
Les normes dentaires font état de :
- 4500 / 6000°K pour la zone opératoire
- > 5000°K pour les zones de travail et circulation
- > 4000°K pour la zone bureau
Nb: lumière du jour = 5400°K à 45° latitude Nord / Ra 100%
Le spectre électromagnétique est la décomposition du rayonnement électromagnétique selon ses différentes composantes en termes de longueur d’onde. C’est le principe du prisme qui décompose la lumière blanche en arc-en-ciel. Chaque « couleur » correspond à une longueur d’onde.
Tous les éclairages Degré K sont Blue Control. L’œil est protégé des effets toxiques des bleus HEV.
Un cabinet standard fait entre 12 et 15m² et entre 2,4 et 3m de hauteur sous plafond. Nos luminaires sont parfaitement adaptés à ce standard
Au cas où la salle de soin est supérieure à la taille standard, ou quand elle comprend un bureau, il convient pour assurer la répartition de la lumière d’utiliser un luminaire complémentaire non dentaire et non éblouissant en 4000K. Vous trouverez des exemples dans la rubrique Klinic
LED de très bonne qualité qui donne une lumière proche de la lumière du jour dont l’IRC est excellent. Mais ce n’est pas une lumière naturelle comme le D65.
Exprimée en candela par mètre carré (cd/m2)
Cette grandeur désigne l’intensité lumineuse d’une source lumineuse dans une direction donnée et dont dépend la sensation visuelle de luminosité.
La surface qui émet cette intensité pouvant varier (comparer l’aspect d’une lampe à incandescence à celui d’un tube luminescent ou d’une LED), la luminance désigne l’intensité par unité de surface.
La luminance indique donc le « flux lumineux » transmis ou produit par toute surface apparente (source lumineuse ou plan éclairé) rectifiée du cosinus de l’angle d’observation et par rapport à l’axe d’observation. Cette mesure définit la qualité visuelle perçue d’un éclairage (la luminosité).
Symbole : L
Unité : cd / m2
Répartition parfaite de la lumière dans toute la pièce même au plafond. C’est sans ses conditions que l’œil atteint son acuité visuelle sans fatigue
L’indice de rendu de couleur ou IRC est la capacité d’une source de lumière à restituer les différentes couleurs du spectre visible.
C’est un sujet de vives discussions depuis l’apparition des LED. Basé sur 8 couleurs pour les tubes fluos, il est passé à une mesure sur 15 couleurs puis remplacé par un indice de fidélité sur 100 couleurs.
L’indice général de rendu des couleurs, détermine la qualité d’une lumière à partir de l’indice de rendu de couleurs normalisées. L’indice maximum Ra=100, correspond à une lumière blanche qui possède un spectre complet et continu et restitue donc toutes les nuances du spectre sans distorsion.
- La lumière naturelle du jour D50 à D65 est proche de Ra=100.
- Les LED très haute qualité certifiées D65 ou D50 reproduisent la lumière naturelle du jour et ont un IRC >97
- Les LED qui simulent la couleur de la lumière du jour ont un IRC > 92
- Les LED de qualité médiocre un IRC >80
Par rapport à l’indice parfait 100 du corps noir, l’IRC indique la capacité d’une lampe à restituer toutes les nuances du spectre visible d’un objet éclairé.
Par exemple, l’IRC 100 correspond à 100% de restitution, l’IRC 20 à 20%, etc…
La majorité de la poussière vient du plafond et non du luminaire suspendu qui n’en est qu’un des réceptacles, au même titre que le sol ou le fauteuil… De fait, les conditions d’exercice impliquent que les plafonds des salles de soin soient étanches à la poussière.
Tous nos luminaires sont étanches à la poussière et désinfectables en surface.
exprimé en lumen (lm)
C’est la quantité d’énergie émise par une source sous forme de rayonnement visible dans toutes les directions par unité de temps.
Symbole : F
Unité : Lumen ( lm )
Exprimée en lumen par watt (lm/W)
L’efficacité lumineuse d’une source est le rapport entre le « flux lumineux » (en lumen) généré et par la puissance énergétique (en Watt) consommée pour créer cette lumière. Celle-ci varie selon le type de source lumineuse.
Unité : Lumen par Watt (lm/W)
C’est la quantité de lumière mesurée en lux. L’éclairement a une corrélation directe avec :
- L’accommodation à la distance : La profondeur de champ est meilleure lorsque l’éclairement est élevé. Si l’on est amené à changer de distance de vision il est souhaitable que l’éclairement soit semblable et élevé sur les deux surfaces.
- L’acuité visuelle
L’acuité visuelle est la capacité de l’oeil à discriminer des détails spatiaux proches. L’acuité visuelle, mauvaise lors du passage de la lumière à l’obscurité (1% de l’acuité diurne), s’améliore en 10 minutes pour atteindre 10% qui seront faiblement dépassés pour un temps supérieur (accommodation ou adaptation à la vision nocturne).
Inversement l’éblouissement accompagne un passage rapide de l’obscur vers la lumière ; ce passage étant chronologique (passage d’une pièce noire vers une pièce claire) ou spatial (source lumineuse située dans le parcours visuel).
L’acuité est optimale lorsque l’éclairement est élevé sans être éblouissant (1000 lux) et lorsque la luminance de la zone étudiée et celle de l’entourage sont proches. - La fatigue visuelle
La fatigue visuelle banale est liée à des facteurs multiples.
– Luminance insuffisante obligeant à des accommodations successives.
– Excès de luminance des surfaces de travail.
– Contraste excessif entre deux zones de travail, créant un éblouissement périphérique.
– Chaleur (infrarouge) émise par la source lumineuse
– Fluctuation de la lumière, même non perçue. Le courant alternatif domestique (celui fourni en Europe est de 50/60 Hertz) provoque l’allumage au même rythme 50 fois par seconde des tubes fluorescents. Cette alternance fatigue l’œil et induit un effet stroboscopique qui fait paraître immobiles des objets en rotation. L luminaires fluorescents modernes sont équipés de dispositifs portant la fréquence du courant à + de 2000 hertz et suppriment totalement cette fatigue.
Un bon niveau d’éclairement permet une bonne productivité avec une baisse des erreurs et une moindre fatigue visuelle.
A titre d’illustration, les schémas ci-dessous mettent en exergue la relation entre niveau d’éclairement, productivité et fatigue visuelle.
L’observation par l’œil d’une source lumineuse ou d’une surface éclairée entraîne un éblouissement. On mesure cet effet sous le nom de luminance. Il est mesuré en candela/m².
La gêne due à l’éblouissement n’est ressentie qu’à partir d’un certain niveau, qui est celui où l’œil voit le mieux, dit de l’acuité maximum. Les tests d’ophtalmologie fixe ce niveau à 1000cd/m2 ce qui correspond à l’éclairement d’une feuille blanche à 3000 lux.
C’est la caractéristique de l’éclairement qui permet la création d’ombres et donc la perception des volumes.
On s’inspire en général de la lumière du jour pour créer une uniformité agréable et équilibrée des formes et lieux observés.
L’encastrement d’un luminaire dans un plafond crée des ombres contrastées entre la surface éclairante et le reste du plafond. Le confort pour le praticien et le patient n’est pas au niveau maximum.
La meilleure lumière !
La technologie D65 reproduit exactement la lumière naturelle du jour : parfaite pour le choix de couleur, l’élimination de la fatigue, la préservation du fonctionnement psych-et physio biologique.
Le contraste est l’opposition entre deux objets, faisant ressortir l’un et l’autre.
L’équilibre des contrastes dans l’ensemble du champ visuel est un élément déterminant du confort et de la perception des détails.
Les différences de brillance (ou luminance) entre les différentes surfaces d’un lieu provoquent des éblouissements : par exemple une sortie de tunnel est toujours éblouissante.